Émile GALLE (1846-1904) « Les arbres se... - Lot 140 - Nouvelle Etude

Lot 140
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Estimation :
2000 - 3000 EUR
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Émile GALLE (1846-1904) « Les arbres se... - Lot 140 - Nouvelle Etude
Émile GALLE (1846-1904) « Les arbres se parlent tout bas », Victor Hugo. Vase parlant à corps tubulaire conique sur base évasée. Épreuve en verre multicouche brun orangé et jaune sur fond vert à traces de salissures intercalaires bleues. Décor de coléoptères dans une forêt de bouleaux gravé en camée à l'acide, repris à la meule et à décor interne gravé de feuilles tombantes. Signé, marqué « Les arbres se parlent tout bas » dans des cartouches en partie basse du vase et Victor Hugo. Haut. 48 cm Bibliographie : Alastair Duncan Georges de Bartha, Glass by Gallé, Harry N. Abrams, New York, 1984, modèle similaire référencé et reproduit p. 187. Art verrier, 1865-1925, exposition aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Belgique, 1965, modèle similaire référencé sous le n°93 et reproduit p. 21. De Coster, « Catalogue raisonné des citations littéraires figurant dans l’œuvre d’Émile Gallé », Paris IV, 2013, modèle référencé sous le numéro 46 et décrit pp. 222-223. Historique : nous remercions Mme Camille de Coster de nous avoir donné accès à sa thèse de 2013, « Catalogue raisonné des citations littéraires figurant dans l’œuvre d’Émile Gallé ». Un vase similaire faisait partie de l’ancienne collection Neumann, vente « The Important private collection from Swiss », 30 novembre 2006, Tokyo, Est-Ouest Auctions, lot n°45. Vers inspiré du recueil de poème de Victor Hugo de 1856 « Les Contemplations », Autrefois, Livre III, Les Luttes et les rêves, X « Amour » : Amour ! — Loi, — dit Jésus. — Mystère, — dit Platon. Sait-on quel fil nous lie au firmament ? Sait-on Ce que les mains de Dieu dans l’immensité́ sèment ? Est-on maître d’aimer ? Pourquoi deux êtres s’aiment, Demande à l’eau qui court, demande à l’air qui fuit, Au moucheron qui vole à la flamme la nuit, Au rayon d’or qui veut baiser la grappe mûre ! Demande à ce qui chante, appelle, attend, murmure ! Demande aux nids profonds qu’avril met en émoi Le cœur éperdu crie : — Est-ce que je sais, moi ? […] Un oiseau bleu volait dans l’air, et me parla ; Et comment voulez-vous que j’échappe à cela ? Est-ce que je sais, moi ? C’était au temps des roses ; Les arbres se disaient tout bas de douces choses. Les ruisseaux l’ont voulu, les fleurs l’ont comploté. […]
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